La Lombalgie

Que ressent-on en cas de lombalgie ?

On peut parler de lombalgie si la personne qui en souffre ressent une douleur dans les vertèbres. Cette douleur peut être ressentie au niveau des fessiers et des jambes, ou peut irradier dans ces autres zones. Les douleurs qui trouvent leur origine dans la cavité abdominale ou les organes urinaires sont une cause assez fréquente de lombalgie.

La lombalgie aiguë est soit l’expression d’un autre problème de santé, soit une cause entièrement différente. Certaines personnes souffrent de lombalgies sans cause évidente. De nombreux patients souffrant de lombalgie ne connaissent pas la cause exacte de leur douleur, mais leurs symptômes fournissent des informations utiles pour orienter la recherche et le traitement.

En réalité, le mal de dos n’est pas une maladie, mais un symptôme.

Contrairement aux croyances populaires, le mal de dos n’est pas une maladie en soi. Il n’est pas lié à l’une de ces affections, mais constitue un symptôme d’autre maladie, comme l’arthrose, une infection ou une élongation du dos. La racine du mot « lombalgie est lumbus, qui provient de la langue latine et de la langue grecque, et se compose du préfixe lumb- (partie lombaire) et du suffixe -algie (douleur). Il n’est pas rare qu’une personne souffrant de douleurs lombaires dise qu’elle a « mal aux reins ».

La douleur qui commence à la base de la cage thoracique, progresse vers le milieu du dos et s’étend parfois aussi loin que les fesses peuvent aller de chaque côté de la colonne vertébrale est appelée lombalgie. Elle peut produire une onde capable d’atteindre le bas de la jambe, ainsi que la zone pelvienne, les fesses et les organes génitaux. Elle peut frapper soudainement ou s’installer progressivement au fil du temps. Ses effets peuvent également être aigus, chroniques ou intermittents. Plus précisément, les causes de la lombalgie présentent des aspects nombreux et divers.

L'un des principaux problèmes : la douleur

La douleur, en tant que principal symptôme de la lombalgie, est ce qui la définit. Des symptômes tels que la raideur, l’engourdissement des jambes ou des anomalies du dos peuvent apparaître, selon la cause ou l’origine de la douleur. Certaines personnes sont gênées par la lombalgie et ont donc des troubles du sommeil, tandis que l’emploi du temps quotidien d’autres personnes est perturbé. La lombalgie peut également provoquer des symptômes psychologiques comme la dépression, l’isolement social et une perte d’estime de soi.

Les principaux facteurs contribuant à la lombalgie sont le stress, les tensions musculaires et les blessures.

La lombalgie est l’exception. Selon les dernières recherches, environ 80 % des personnes ont connu une lombalgie à un moment ou à un autre de leur vie. la douleur peut être facile à traiter et elle peut s’atténuer avec des étirements et du repos, s’il n’y a pas de symptômes inquiétants.

Voici les causes les plus courantes de la lombalgie, ainsi que certains des symptômes et des dangers qui y sont associés :

  • Une infection des voies urinaires progresse vers les reins, ce qui peut provoquer des douleurs dorsales. Si ce symptôme est présent, la personne peut également avoir de la fièvre, une mauvaise odeur ou des brûlures lorsqu’on urine. En raison de la gravité de cette infection, un traitement par antibiotiques est indispensable.

  • Un disque intervertébral est incapable de faire son travail de protection et d’absorption des chocs s’il est usé. La douleur est provoquée par le frottement des vertèbres l’une contre l’autre. En dehors de la douleur, cette affection ne présente généralement pas de risques majeurs. Il est très probable qu’un pincement du nerf sciatique se produise, entraînant l’apparition d’une douleur qui irradie dans les fesses ou les jambes ainsi qu’un engourdissement ou des picotements. Il existe un risque de lésions nerveuses graves si les symptômes s’accompagnent d’incontinence ou de difficultés à évacuer (uriner ou aller à la selle).

  • Fibromyalgie : Les personnes atteintes de cette maladie ressentent des douleurs dans divers groupes musculaires. À ce jour, il n’y a pas de cause connue, mais on a découvert qu’une personne atteinte de fibromyalgie a environ 18 points de pression qui sont généralement douloureux.

  • L’entorse, la déchirure d’un muscle ou d’un ligament, voire la fracture des vertèbres lombaires peuvent résulter d’un accident, d’une chute ou d’une blessure sportive. Le traitement de ces blessures doit être pris au sérieux pour éviter toute complication. Certaines fractures des vertèbres lombaires peuvent survenir en cas d’ostéoporose, avec ou sans traumatisme. La présence des fractures peut être constatée par imagerie médicale.

  • Le mal de dos est communément appelé lumbago. Les crampes spontanées sont fréquentes après de longs trajets en voiture et/ou lorsqu’on se prépare à quitter la maison. La douleur du lumbago est sérieuse, et pour ceux qui en souffrent, elle peut être invalidante. Bien que les symptômes soient relativement légers, ils disparaissent normalement après plusieurs jours. Les complications sont rares, et seuls 5 à 8 % des cas évoluent vers la chronicité. L’une des principales causes de la lombalgie est le lumbago (ou « lombalgie aiguë »), que l’on appelle communément « lumbago ».

  • Un disque intervertébral s’est rompu et le noyau gélatineux qui joue le rôle d’amortisseur s’est échappé, entraînant l’apparition d’une hernie discale. Elle n’est pas douloureuse, mais sauf si le liquide gélatineux s’infiltre au mauvais endroit. Comme une hernie discale comprime une racine nerveuse, de nombreuses personnes ressentent une douleur qui imite la sciatique, puisqu’une douleur ressentie irradiant au niveau des fessiers ou des jambes, accompagnée d’un engourdissement et de picotements.

  • D’autres facteurs, tels que des tumeurs, peuvent comprimer les structures ; il arrive que des lombalgies en soient la cause. Lorsqu’une blessure ne semble pas avoir de cause identifiable, elle guérit généralement d’elle-même avec des soins de routine (analgésiques et exercices légers). La lombalgie peut également être déclenchée par des pathologies et des maladies plus rares.

Types possibles de lombalgie

Un épisode de lombalgie aiguë dure généralement trois ou quatre jours, mais peut persister jusqu’à six semaines. La plupart des personnes souffrant de lombalgie aiguë se rétablissent rapidement si elles prennent des médicaments pour soulager la douleur et l’inflammation. Le lumbago, communément appelé » tension des reins « , est la cause la plus courante de la lombalgie aiguë. Le lumbago résulte de l’accomplissement d’une tâche telle que la manutention, le faux mouvement ou le mouvement quotidien insignifiante, comme lacer ses chaussures. La douleur est immédiate, viscérale et pénible. La douleur aiguë est causée par une lésion des muscles et des tissus, entraînant une réaction inflammatoire. Dans certains cas, elle peut être mécanique, comme lorsque les muscles de l’arrière du torse se contractent lorsque le dos s’arrondit dans un virage.

Lorsque la douleur persiste pendant plus de deux semaines, on parle de douleur subaiguë. Certaines blessures laisseront des douleurs résiduelles, tandis que d’autres ne disparaîtront jamais complètement. La réalité, c’est que si vous arrêtez de faire du sport après une blessure au dos, votre capacité fonctionnelle sera réduite. Les muscles se bloquent et la capacité à effectuer les activités quotidiennes est affectée. Bien qu’elle soit moins fréquente, la variété chronique du mal de dos peut être plus difficile à traiter car elle constitue la première étape de la progression vers la chronicité. Si vous ne gérez pas la douleur chronique, elle risque de se développer.

Lombalgie continue : Ce type de lombalgie fait suite à des épisodes de douleur aiguë. Ce type de lombalgie présente des épisodes fréquents ou imprévisibles, mais sa principale caractéristique est l’absence de douleur chronique entre les périodes. La douleur associée à la lombalgie chronique peut être constante avec des exacerbations ou des épisodes de douleur plus intense. Mais pour les patients souffrant de lombalgies récurrentes, la douleur s’arrête pendant une crise. Les caractéristiques génétiques héréditaires (telles que des antécédents familiaux de lombalgie ou le fait d’avoir un emploi nécessitant fréquemment l’utilisation de matériel de levage lourd) exposent ces personnes à un risque accru de souffrir de lombalgie aiguë récurrente. Afin d’aider à prévenir les récidives, il est impératif de chercher à empêcher le problème de se produire en premier lieu.

Douleur sans fin dans le bas du dos La lombalgie chronique est diagnostiquée lorsque la douleur dure trois mois ou plus. Cette condition peut être causée par une exacerbation récente de la lombalgie chronique, ou elle peut s’être développée progressivement. Les personnes atteintes de maladies dégénératives comme l’arthrose ont un risque accru de souffrir de lombalgie chronique, qui s’aggrave progressivement sur plusieurs mois. Pour que l’arthrose devienne plus douloureuse, il faut qu’elle progresse jusqu’à devenir irréversible. Les douleurs chroniques difficiles à soulager peuvent être causées par diverses maladies, comme la fibromyalgie ou le cancer. La douleur chronique peut être aggravée par des facteurs psychologiques tels que la dépression et le stress.

Lorsqu’une personne souffre de lombalgie chronique, il est possible que ses vertèbres se soient déplacées, modifiant ainsi la structure de ses os et de ses muscles. Par conséquent, elle doit ajuster sa posture afin de retrouver une position normale. Les traumatismes sont connus pour laisser dans leur sillage des douleurs durables et à long terme. La lombalgie chronique est souvent incurable car il n’existe aucune explication médicale ou structurelle à son apparition. C’est ce qu’on appelle le syndrome de lombalgie idiopathique.

Faut-il s'en inquiéter ?

La lombalgie, dans 90 % des cas, est totalement bénigne. Il est préférable d’obtenir un diagnostic professionnel pour exclure d’autres maladies graves. Une infection pourrait être présente si la douleur s’accompagne de fièvre. Noter qu’il est extrêmement important de consulter immédiatement en cas de symptômes de perte de l’usage des sphincters (par exemple, urinaire ou intestinal) ou de la capacité à utiliser normalement les membres inférieurs.

Quels sont les risques ?

Lorsqu’une personne présente un certain facteur de risque, elle est plus susceptible de souffrir de lombalgie. En premier lieu, il semble y avoir une prédisposition génétique pour le lumbago et l’arthrose. Les adultes de plus de 60 ans ou en surpoids risquent également de souffrir d’arthrose de la colonne vertébrale. L’inactivité entraîne un affaiblissement des muscles entourant la colonne vertébrale, ce qui vous expose à un risque d’entorse ou de foulure. Les personnes qui soulèvent des charges lourdes (infirmières, ouvriers du bâtiment, manutentionnaires) ou qui travaillent debout (serveuses, employés de magasin) sont plus susceptibles de développer les symptômes du mal de dos et de la lombalgie en raison des dommages causés au bas du dos et aux régions lombaires. D’autres facteurs de risque importants sont le tabagisme, l’âge et le fait de vivre en haute altitude.

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